Mise en espace dynamique de photographies, de recherches, d’objets, …, autour du thème de la nuit (fantasme, traumatisme, rêve, cauchemar…).
Chambre de 4×3 m automatisée, blanche (mur et objets) et rose (sol et objets).
Avant d’y pénétrer un couple de visiteurs enfile une combinaison blanche et un masque de son choix (parmi Pinocchio, Blanche-Neige…). Ainsi parés, les spectateurs-acteurs rentrent dans le théâtre de l’imaginaire nocturne. Petit à petit, ils construisent le scénario de leur visite. Ils peuvent manipuler des objets hybrides souvent truqués (l’ouverture du frigo déclenche le gonflement du lit). Des capteurs actionnent une lumière noire, un projecteur d’images, un tourne-disque… Quand ils arrivent devant le miroir, l’oubli du masque est fatal. D’ailleurs vous-même l’avez-vous peut-être déjà oublié ? Cette chambre ferait partie d’une maison hybride : entre la maison hantée d’une fête foraine et un dédale mental. Chaque pièce (salon, cuisine, salle de bains…) abriterait, dans une scénographie dynamique différente, textes, sons, images, affiches, objets. Jeux de lumière, variations dans les dimensions, trompe-l’œil et passages secrets permettraient d’approfondir la découverte. Chaque spectateur-acteur serait équipé d’un téléphone portable. Ce dernier pourrait ainsi recevoir de façon aléatoire des messages, des citations, mais permettrait également de déclencher des mécanismes.