À CE JOUR : 350 PARTICIPANTS
Cette vision est née de la lecture du propos d’Aristophane sur l’Amour (Le Banquet – Platon). C’est une interrogation du regard, de l’identité photographique et de la perception de soi-même. Dans cette société individualiste, l’Humain se referme sur lui-même. L’autre moitié serait-elle devenue notre image ?
Chaque personne – en s’enfermant dans la machine – est double : à la fois sujet et photographe. Elle est alors responsable de sa pose et influe sur le résultat (incapacité à poser droit de face).
Par la méthode de prise de vue, la nudité, l’absence de signes d’appartenance sociale et religieuse, les participants du monde entier se rejoignent dans le même espace-temps, celui de la chair, du blanc du papier et de l’exposition du résultat.
Les doubles symétriques sont devenus subtilement plus étranges par la suppression de l’éclat lumineux des regards, témoin de la vie.
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Propos d’Aristophane – Texte complet en PDF
Tirage numérique et projection
